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Un peu d’histoire concernant le Pré Saint Nom

La résidence du  « Pré Saint-Nom » a eu comme promoteur l’entreprise américaine KAUFMAN & BROAD, venue s’installer en France  en 1968.  Les deux premières résidences emblématiques de  ce promoteur ont été construites à  Saint-Rémy-les-Chevreuse et à Saint-Nom-la-Bretêche, ces deux communes dans le département des Yvelines. Les modèles de maisons sont similaires.
         Le permis de construire de « P.S.N. » a  été accordé en deux temps : un premier permis le 27 mars 1973 pour 180 maisons  (4 premières tranches), et un second  le 14 juin 1976 pour 22 maisons (5ème tranche).
         Au cours de l’exécution du premier permis de construire, le promoteur K&B n’a pas respecté le plan cadastral, en accordant des parcelles pour chaque maison plus petites que celles prévues initialement. D’où recours, puis annulation du permis de construire, et émission d’un nouveau permis de construire par la D.D.E., contraignant K&B à construire une 5ème tranche de 22 maisons, avec intégration du Marché Rinchart, ce promoteur étant tombé en faillite. Deux maisons de ce promoteur ayant été construites, elles ont été incorporées dans P.S.N., sans toutefois faire partie de l’A.S.L. De plus,  plusieurs lots dans les 4 premières tranches ont été déclarés non aedificandi, et sont conservés comme espaces verts. La surface totale de P.S.N. est d’environ 20 ha.
         Il était prévu dans ces deux permis de construire, que la Mairie de Saint Nom la Bretèche, reprendrait les infrastructures (routes, éclairage public, égouts), après 10 ans d’exploitation en gestion privée.

1 – DEMARRAGE DE PSN

Les premières maisons ont été commercialisées à la fin de l’année 1973. Le chantier avançait, non pas par tranches, mais de façon anarchique, en fonction des ventes à tel ou tel endroit. Les premiers propriétaires sont arrivés alors que la voirie et les trottoirs n’étaient pas terminés, les jardins en terre labourée et l’éclairage public non relié au réseau. Les enfants jouaient au milieu des engins de chantier….
En 1975, un collectif de propriétaires s’est constitué, car le promoteur gardait la main sur l’A.S.L., estimant le nombre de propriétaires insuffisant pour créer une structure plus adaptée à cette nouvelle Résidence. Deux propriétaires sont devenus les interlocuteurs de K&B, et l’autonomie de l’ A.S.L. a été acquise en 1976. Le « collectif » est devenu «Conseil syndical de l’A.S.L.», et le premier Président élu a été Monsieur Gilles STUDNIA.

2 – GESTION AVEC UN SYNDIC PROFESSIONNEL

Le nombre de propriétaires devenant important, le Comité Syndical décida de faire appel à un Syndic profesionnel, et c’est le Cabinet de FRESQUET à Paris 16ème qui a été choisi, avec un début de coopération en 1977.
La famille STUDNIA ayant quitté PSN, un nouveau Président a été élu en 1980 en la personne de M. Roger BROSSARD. Avec son voisin M. Michel FENAIN, ils sont allés vérifier sur place la gestion du Cabinet de FRESQUET. Compte tenu des nombreuses défaillances de ce Cabinet parisien, et en accord avec le Comité Syndical, un nouveau Syndic a été retenu, soit le Cabinet STEGEC à Paris. Nouvelle déconvenue, et nouveau Syndic, soit SOCAGI à Versailles, en 1983.
Monsieur Roger BROSSARD ayant dû quitter PSN à la suite d’un drame familial, c’est M. Robert SOULARD qui a été élu en 1984. A noter que les relations entre M. SOULARD et SOCAGI ont été la plupart du temps tendues, voire orageuses.
Au cours de l’Assemblée Générale Ordinaire 1983/1984, une résolution demandant à la Mairie de reprendre les infrastructures, comme prévu dans le permis de construire, a été repoussée. Les membres de l’A.S.L. craignaient en effet que la résidence soit envahie par des personnes de la Commune et d’ailleurs, voulant se rendre dans la forêt de Marly. A l’époque la déviation du CD 98 n’existait pas mais le projet était fort avancé.
M. SOULARD ayant de très mauvaises relations avec la Mairie de Saint Nom la Bretèche, le Comité Syndical a mis fin aux fonctions à la fois de SOCAGI et de M. SOULARD en 1990.
Une Commission paritaire entre la Mairie de St-Nom et P.S.N. a été créée afin de résoudre à l’amiable les différends entre les deux parties. Au terme de cette Commission qui a siégé un an, il a été décidé :

  • que la Mairie s’occuperait de la gestion des égouts de P.S.N., dans lesquels passaient ceux de la Commune, secteur de La Bretèche en particulier.
  • que P.S.N. garderait la gestion des voies et trottoirs, et de l’éclairage public.

Ces décisions ont été entérinées par un vote au Conseil Municipal, visées par la Sous-Préfecture de St-Germain en Laye et également au cours d’une A.G.O. de l’A.S.L. de P.S.N.
M. Marcel DEVIANNE, nouveau Président, a eu la responsabilité de mettre en œuvre les décisions de la Commission, et aussi de gérer PSN en faisant appel uniquement à des bénévoles. Ce qui a commencé au cours de l’année 1990. Au moment du changement de gestion, les charges annuelles de P.S.N. étaient d’environ 5.000 FF.

3 – LA DEVIATION DU CD 98

Au cours de cette période 1980 – 1988, il y a eu la construction de la déviation du CD 98, en bordure de PSN. Ce projet était parfaitement connu de la part du promoteur KAUFMAN & BROAD, mais aucune mention n’a été mise sur les prospectus commerciaux au moment de la vente des premières maisons, en 1973 / 1974. Il fallait aller à la mairie de St-Nom pour en savoir un peu plus.
Le Président Roger BROSSARD ayant entendu parler de ce projet de déviation au tout début des années 1980, il est allé avec son compère Michel FENAIN à la D.D.E. (Direction Départementale de l’Equipement) de Versailles afin d’en savoir un peu plus.
Très vite ils ont vu que cette déviation allait longer P.S.N. Ils ont demandé que cette déviation passe dans la forêt, de manière à ne pas subir les nuisances du futur trafic routier. Mais il fallait avoir l’accord de l’O.N.F. ( Office National des Forêts ), ce qui paraissait insurmontable. Il y a eu des contacts avec l’ONF mais rapidement cette option a dû être abandonnée.
En y regardant de plus près, le Président de PSN et Michel FENAIN ont constaté qu’il n’y avait qu’un simple grillage qui séparait PSN de la future déviation, le terrain étant complètement plat à cet endroit.
Ils ont alors demandé à la D.D.E. qu’une butte soit créée, afin de réduire un peu les nuisances sonores, aux frais de la D.D.E. Il a fallu toute la détermination et l’énergie de MM. BROSSARD et FENAIN pour faire admettre à la D.D.E. que la forme de la butte devait être assez haute pour ne pas voir les camions passer, alors que la D.D.E. avait précisé sur ses dessins d’exécution que la hauteur de la butte devait être d’un mètre environ.
Finalement la butte a été construite selon la demande de P.S.N. Des murs ont été placés en haut de la déviation et en bas, à la hauteur du Clos Salibert. Il aurait fallu que ce mur aille tout le long de la déviation, ce qui n’a pas été possible pour la D.D.E. compte tenu du budget nécessaire. Toutes ces tractations ont duré des mois. L’ouverture de la déviation a eu lieu en 1986. Par la suite, P.S.N. a fait planter des dizaines d’arbres sur la butte afin de réduire un peu les nuisances sonores émises par le trafic routier.

4 – LA GESTION BENEVOLE DE PSN

Assez rapidement, dès le début de l’année 1991, le Président Marcel DEVIANNE a mis en place une équipe au sein du Comité Syndical, de manière à assurer une gestion économique et efficace de la Résidence.
Tout d’abord, il a fallu rénover P.S.N. qui pourtant n’avait pas plus de 15 ans. Trois secteurs principaux ont été abordés, et les travaux se sont déroulés au cours de l’année 1991 :

  • Voirie et trottoirs : ils ont tous été refaits, sur la totalité de la Résidence, pour un coût d’environ 1.500.000 FF.  Les trottoirs notamment étaient très dégradés.
  • Eclairage public : au départ de PSN, il n’y avait que 48 lampadaires, très légers : un gros globe blanc au-dessus d’un mât de mauvaise qualité, ce qui se traduisait par la chute de quelques lampadaires, le pied n’ayant pas résisté à l’humidité du sol. Le nombre de lampadaires a été doublé de sorte que nous en avons désormais une centaine    ( y compris les lanternes au-dessus des plans ). Le coût total de cette opération avec des lampadaires en fonte, s’est élevé à 600.000 FF, soit fourniture et pose de ce nouvel équipement.
  • Signalisation : le promoteur K&B.avait tout simplement «oublié» de faire poser des plaques de signalisation, afin de repérer les allées et squares, de sorte qu’il était très difficile pour des visiteurs de trouver leur chemin à travers tous les méandres de la Résidence.  Nous avons commandé des plaques pour toutes les allées et tous les squares, et fait poser 3 plans de PSN aux entrées principales. Le coût total a été de 150.000 FF.
  • Entrée principale : M. DEVIANNE a négocié avec la Mairie, l’aménagement de notre entrée principale. La Mairie a pris l’engagement du fleurissement des parcelles situées à l’entrée. Avec la plantation d’arbres sur la butte le long de la déviation du CD 98, et des aménagements divers, le total de cette rénovation de P.S.N. a été d’environ 2.800.000 FF.  Chaque propriétaire a dû verser la somme de  14.000 FF, en plus des charges annuelles. La rénovation de P.S.N. étant terminée, la gestion quotidienne a été assurée, et s’est avérée très économe et efficace.  Les charges annuelles de P.S.N. ont été très rapidement réduites. Le graphique des charges est indiqué sur le site Internet de P.S.N.  Au fil des ans, et au cours de plus de 30 ans de gestion bénévole, les économies réalisées par rapport à la gestion de Syndics professionnels, ont été estimées à environ 1000 €  par an et par maison (moyenne sur 30 ans). Soit plus de 6 millions d’euros économisés pour les 202 pavillons de notre Résidence.

5 – PERIMETRE DE L’ASL

A la suite de la construction de la déviation du C.D. 98, (en 1986) certaines parcelles ayant appartenu à la D.D.E. de Versailles, ont été rétrocédées à des membres de P.S.N., les surfaces de ces parcelles étant en général de l’ordre de 1000 M². Il en a été de même après la construction de la résidence de NEXITY et des parcelles de l’ordre de 50 m² ont été ajoutées aux maisons des propriétaires riverains de cette nouvelle Résidence. Le périmètre de P.S.N. s’est trouvé agrandi.

6 – SECURITE

Les rondes de sécurité, mises en place au début des années 1980, ont été abandonnées, et remplacées par des caméras de vidéo-protection, incorporées au réseau de la Mairie de Saint-Nom.

7 – STATUTS ET CAHIER DES CHARGES DE PSN

Une Assemblée Générale Extraordinaire ( A.G.E. ) a eu lieu en 2012 afin de mettre à jour ces documents. Une A.G.O. en 2019 a amélioré ces textes. Conformément à la législation, les nouveaux STATUTS + C.D.C. ont été enregistrés au service de la Publicité Foncière de Versailles, et sont donc applicables, à l’exclusion de tout autre publication, notamment les textes initiaux déposés par le promoteur K&B en novembre 1973.

8 – SITE INTERNET

En interne, l’A.S.L . de P.S.N. a mis au point un site Internet au tout début de l’an 2000. Le développement s’est étalé sur plusieurs années.  Ce site regroupe les informations essentielles de la vie dans la Résidence. Son lien est le suivant :

                  www.pre-saint-nom.org